Définition de la naturopathie

Classique

La naturopathie est l’ensemble des pratiques issues de la Tradition occidentale, visant à préserver et à optimiser la santé globale de l’individu, ainsi qu’à aider l’organisme à guérir de lui-même, par des moyens naturels.

Scientifique : 

Procédant d’une perception de la vie, la naturopathie est une branche sanitaire fondée sur une philosophie, une science et un art de la santé qui mettent en application des méthodes tant préventives (hygiène vitale) que thérapeutiques (cures naturopathiques) faisant appel exclusivement à des facteurs naturels ou à des techniques de santé, afin de contribuer aux mécanismes physiologiques et énergétiques d’auto-régulation, d’auto-défense et d’auto-guérison, en agissant sur la cause première (toxémie humorale et énervation vitale) des troubles de l’individu dans sa globalité (holisme) et en ne traitant que sa partie saine

Historique de la naturopathie

On considère habituellement que la naturopathie puise son origine dans les divinités médicales, à l’aube de l’humanité :

pour mémoire, dans la Grèce antique, ASKLEPIOS (ou AESCULAPE chez les latins) fut le dieu de la médecine dont ses trois filles : HERA présidait aux accouchements, PANACEA à la guérison et HYGEA à la protection de la santé (d’où le mot français hygiène).

Au cœur de cette culture européenne, HIPPOCRATE de COS (459 – 377 av. J.C.) devint le père incontesté de toute la médecine traditionnelle occidentale dont les grands principes sont :

  • la « physis »* ou puissance naturelle propre à la vie (vitalisme en naturopathie),
  • l’équilibre des quatre humeurs (humorisme naturopathique),
  • l’application des trois lois biologiques d’analogie (reprise par PARACELSE dans la spagyrie), des contraires (allopathie moderne) et des semblables (homéopathie selon HAHNEMANN), dont on pourrait conclure en disant que, pour l’organisme, :
    • l’allopathie, c’est le maximum supportable,
    • l’homéopathie, c’est le minimum efficace,
    • la naturopathie, c’est l’équilibre vital.
  • deux règles fondamentales : « d’abord, ne pas nuire » et considérer chaque malade comme un cas unique nécessitant un traitement individualisé selon sa constitution.

* ce mot grec « physis » a engendré le nom anglais « physician » lequel signifie « médecin » en français !

Certains génies marquèrent les différents siècles et modelèrent les différentes époques (médecine romaine, médecine arabe, médecine médiévale, etc.).

Le plus connu durant la Renaissance fut le grand PARACELSE (1493 – 1541) qui abolit l’usage du latin dans les facultés de médecine et instaura une méthode curative : la spagyrie, en relation avec sa ’’théorie des Signatures’’. Paradoxalement cette conception est à l’origine de l’allopathie et aussi de l’homéopathie moderne, selon l’adage paracelsien : « Rien n’est poison et tout peut devenir poison ! »

Le XIXième siècle scientifique marqua un virage par rapport à la tradition hippocratique à travers les idées de VIRCHOW (notion de pathologie cellulaire), des chimistes PASTEUR (spécificité des maladies infectieuses et notion de contagion) et LIEBIG (théorie calorique et négation du vitalisme).

C’est François MAGENDIE qui, vers 1835, rompit avec le courant vitaliste, jeta les bases scientifiques de la pharmacologie moderne (morphine, narcotine, strychnine, émétine, brucine, digitaline,…) et découvrit l’injection intraveineuse.

En 1865, son élève, le célèbre Claude BERNARD créa le concept d’homéostasie dans son « introduction à la médecine expérimentale » en écrivant : « Tous les mécanismes vitaux, quelque variés qu’ils soient, n’ont toujours qu’un seul but, celui de maintenir l’unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur. » Cette époque fut marquée par un conflit ouvert entre le matérialisme et le vitalisme, tant au niveau biologique que philosophique.

Si les idées évoluaient rapidement durant ce XIXième siècle, la pratique médicale restait très en retard, c’est-à-dire sans grand changement depuis l’époque de MOLIERE !… Telle fut d’ailleurs la cause des travaux de recherche du célèbre médecin allemand Christian HAHNEMANN (1755 – 1843) qui conçut l’HOMEOPATHIE pour répondre aux incohérences et aux échecs médicaux de son époque.

Dans toute l’Europe des XIXième siècle et jusqu’à la dernière guerre mondiale, la ’’médecine populaire’’ avait une grande audience et on pouvait trouver dans chaque ville ou village des rebouteurs, des barreurs et autres guérisseurs de tous poils !

C’est en Allemagne que la naturopathie trouva véritablement son impulsion,

grâce aux conceptions de chercheurs non-médecins, tel le curé Sébastien KNEIPP (1821 – 1897) très connu pour sa « Cure d’eau » (encore appliquée aujourd’hui à Worishoffen), PRIESSNITZ (1799 – 1852), HAHN (1824 – 1883), SCHROTH et surtout F.E. BILZ qui créa sa fameuse clinique de « médication naturelle » à Dresde.

Certains praticiens allemands émigrèrent outre-atlantique pour y développer leur art. Ainsi les deux pionniers de la naturopathie : Benedict LUST (1872 – 1945) le fondateur – qui arriva pour la seconde fois aux U.S.A. en 1896 après s’être guéri en Allemagne d’une tuberculose selon la méthode KNEIPP – et Henry LINDLAHR à Chicago (1862 – 1925), rejoints par Bernard MaCFADDEN (1868 – 1955).

C’est en 1895 que John H. TILDEN et John H. SCHEEL avaient créé le vocable de « naturopathy » (provenant de ’’nature’s path’’, ce qui signifie en français : le chemin de la Nature), venant compléter le concept « hygiéniste » déjà fort répandu par TRALL, TAYLOR, JENNINGS, Ellen G. WHITE et, enfin, SHELTON qui développa la notion de ’’compatibilités alimentaires’’.

Ainsi, depuis 1902, la « naturopathy » fut enregistrée, puis institutionnalisée et enseignée dans les universités de médecine américaines au même titre que l’ostéopathie ou l’homéopathie. On pouvait déjà dénombrer 12 écoles de naturopathie aux U.S.A en 1927 !

Le Dr Stephen BARRETT M.D. d’Allentown en Pennsylvanie, détracteur des médecines naturelles, (cf. site Internet : « la naturopathie vue de plus près »), nous y apprend que l’American Naturopathic Medical Association (fondée en 1981) dénombre à ce jour près de 2.000 membres dont 500 sont référencés sur sites Internet. Et certains sites annoncent plus de 10.000 praticiens aux U.S.A. ! Onze états américains autorisent pleinement la pratique de la naturopathie, laquelle est toujours enseignée dans quatre écoles à plein temps et sept écoles par correspondance avec stages.

Deux ouvrages récents font référence en matière de naturopathie :

  • “Encyclopedia of Natural Medecine” par PIZZORNO J.E. Jr & MURRAY M.T. 2ième Edition. Rocklin CA, 1998, Prima Publishing & Communications.
  • “A Textbook of Natural Medecine” par PIZZORNO J.E. Jr & MURRAY M.T. 2ième Edition. Philadelphia, 1999, WB Saunders Company.

Au Canada, c’est le Dr Paul-Émile CHEVREFILS qui développa et enseigna la naturopathie au début du siècle, suivi par ses élèves Jean-Marc BRUNET et Raymond BARBEAU. Les écoles de naturopathie sont très actives dans ce pays.

De même en Angleterre, THOMSON créa la Klingstone Clinic près d’Edimbourg avec une école de santé, Stanley LIEF fonda la Nature Cure à Londres et Horace JARVIS l’école d’ostéopathie et de naturopathie à Croydon… Ces écoles sont réputées et depuis deux ans, un naturopathe peut être affecté à chaque service hospitalier public !

En Allemagne, la profession de ‘’Heilpraktiker » (praticien de santé) existe depuis 1939. Les praticiens se dénombrent par milliers dans une organisation professionnelle parfaitement structurée et officialisée. Les écoles allemandes acceptent les étudiants français depuis 1976 sous certaines conditions.

En France au début du siècle, le courant hygiéniste fut relativement peu marqué !

Seul, le Dr Paul CARTON, père du ’’naturisme’’, fit référence et autorité.

A Paris, les académies de culturisme prônaient de tels préceptes. Le courant de la « Vie Claire » fut développée par Henri-Charles GEFFROY (1895 – 1981) qui impulsa les premières notions de végétalisme. De même, Maurice LEMARCHAND fut l’initiateur des compléments alimentaires…

A son retour des U.S.A. dans les années 40, le biologiste Pierre-Valentin MARCHESSEAU (1910 –1994) rapporta en France le vocable et le concept américain de « naturopathie » ; dans son école parisienne : la ’’Faculté Libre de France’’, il forma plusieurs générations d’hygiénistes et de naturopathes précurseurs et pionniers comme Désiré MERIEN, Albert MOSSERI, André PASSEBECQ, Grégoire JAUVAIS, André ROUX, de même que les responsables nationaux actuels comme Alain ROUSSEAUX, Daniel KIEFFER, Marc LECOCQ, ainsi que de nombreux praticiens.

Par la suite, la profession fut structurée par André ROUX (1926 – 1996) avec la création de l’association professionnelle O.M.N.E.S. (Organisation de la médecine Naturelle et de l’Education sanitaire) en 1981 puis en 1985 dans le cadre de la Fédération Nationale des Associations d’Hygiène et de Médecines Alternatives Naturelles (F.E.N.A.H.M.A.N.) qui coordonne les écoles, structure l’enseignement et l’ association de praticiens agréés OMNES répondant à sa charte et à son code déontologique et poursuivant régulièrement une post-formation professionnelle.

Concept de la naturopathie

La naturopathie s’interdit d’intervenir dans toutes les urgences médicales et chirurgicales :

débordements infectieux, blocage d’un organe vital, déséquilibre majeur du milieu intérieur ou du comportement, lesquelles urgences sont du domaine exclusif de la médecine allopathique conventionnelle.

Outre sa fonction préventive et curative, le naturopathe a pour mission première une véritable éducation à la santé, en redonnant le vrai sens à la santé et à la nature, en informant ses patients sur la (les) cause(s) de leurs maladies et sur les moyens à mettre en œuvre pour entretenir et/ou pour recouvrer sa santé à l’aide des quatre piliers de la naturopathie que sont les règles de la « vie saine » :

  • une alimentation saine et équilibrée,
  • une activité physique adaptée,
  • un environnement naturel ou revivifié,
  • une gestion correcte du stress et des émotions.

Répondant à l’adage d’Hippocrate : « d’abord ne pas nuire », la naturopathie s’énonce comme étant une philosophie, une science et un art en relation avec le respect de la Vie, de la Nature et de la Tradition visant à apporter à l’individu un niveau optimal de santé.

La philosophie naturopathique se fonde sur trois principes fondamentaux :

  • vitalisme (énoncé des lois de la vie)
  • humorisme (énoncé des lois de la maladie)
  • naturisme (énoncé des méthodes naturelles d’hygiène vitale et de régénération)

et sur quatre principes annexes :

  • causalisme (étiologie originelle),
  • régulationisme (biocybernétique : homéostasie / hétérostasie / téléostasie),
  • fonctionnalisme (constitution, terrain, diathèse, comportement),
  • holisme (systémique / globalité et notion moderne de champs quantiques).

La science naturopathique nécessite de bien connaître et de comprendre tous les bio-mécanismes physiques, chimiques, embryologiques, physiologiques, énergétiques, écologiques, psychologiques, spirituels et même ontologiques qui déterminent un équilibre dynamique pour la santé humaine.

Cette science se fonde sur la « tradition médicale hippocratique » dont les principes peuvent s’énoncer par :

  • l’équilibre des quatre humeurs (humorisme en naturopathie),
  • l’application des trois grandes lois fonctionnelles de la biologie :
    • les contraires (allopathie moderne dont l’origine remonte à GALIEN),
    • les semblables (spagyria de PARACELSE et homéopathie de HAHNEMANN),
    • les drainages (épurations dans toutes les médecines traditionnelles du monde), dont on peut schématiser le principe en affirmant que, pour tout organisme vivant, :
      • l’allopathie, c’est le maximum supportable,
      • l’homéopathie, c’est le minimum efficace,
      • la naturopathie, c’est la régénération fonctionnelle et l’équilibre vital.
  • deux règles fondamentales : « d’abord, ne pas nuire » et considérer chaque patient comme un « cas unique » nécessitant un traitement individualisé selon sa constitution, et non pas un protocole thérapeutique en fonction d’un tableau clinique ou d’une pathologie diagnostiquée, comme pour le médecin allopathe.
  • la « physis »* ou énergie vitale : puissance naturelle spécifique à la vie (vitalisme naturopathique) se doit d’être évaluée et stimulée pour chaque individu afin d’entretenir sa santé et de lui permettre de combattre sa(es) maladie(s) .

* ce mot grec « physis » a engendré le nom anglais « physician » lequel signifie « médecin » en français !

Selon une étude canadienne, voici un comparatif des deux approches en matière de Santé :

Approche naturopathiqueApproche médicale classique
La santé est une valeur positive et une sensation de bien-être résultant de l’intégration des aspects physiologiques, psychologiques, sociaux, culturels et spirituels de l’individu.La santé est l’absence de maladie. Elle correspond à un débalancement (ou déséquilibre) physiologique et biochimique par rapport à une norme statistique.
La douleur et la maladie tendent à être perçues comme un processus, une occasion de connaissance et de croissance.La douleur et la maladie tendent à être perçues comme un état à éliminer.
La responsabilité de la santé tend à être partagée entre le client et le thérapeute.Tendance à la prise en charge par le thérapeute.
La responsabilité de la santé tend à être partagée entre le client et le thérapeute. Le thérapeute tend à aider le client à miser sur sa conscience de soi et à stimuler les forces positives de guérison de son organisme.Tendance à la prise en charge par le thérapeute. Le thérapeute tend à rester neutre au plan affectif; il tend à miser sur la technologie pour prendre la relève de l’organisme en vue de la guérison
L’intervention tend à être minimale.Le diagnostic fait partie du traitement. L’intervention est davantage perçue comme un art. L’approche tend à être centrée sur le «care». (care = se soucier, assister). L’approche tend à valoriser l’expérientiel et le subjectif. L’être humain tend à être vu comme un système dynamique en relation avec d’autres champs d’énergie.Tendance à l’interventionnisme. Le diagnostic est une opération distincte du traitement. L’intervention est davantage perçue comme une science. L’approche tend à être centrée sur le «cure». (cure = soigner, réparer) L’approche tend à valoriser l’expérimental et l’objectif. L’être humain tend à être vu comme un ensemble de systèmes biologiques hiérarchisés assumant chacun une fonction précise dans l’organisme.
Références : SAILLANT (Francine), ROUSSEAU (Nicole), LAVERGNE (Marthe)
Notes pour une définition des pratiques alternatives et des thérapies douces au Québec
Québec, Santé mentale au Québec : 1987 ; Vol. XII-I, p. 24.

Techniques de la naturopathie

Les techniques naturopathiques constituent véritablement l’art du praticien qui en usera selon sa formation, ses compétences, son expérience et … ses résultats.

Pratiquement, la Naturopathie consiste à mettre en œuvre 10 techniques naturelles de santé, sorte de « clavier thérapeutique », regroupées en quatre branches essentielles :

  • nutri-cure : aliments / plantes / vitamines, oligo-éléments, extraits divers, …
  • osmo-cure : bains / gaz vitaux / radiations naturelles,
  • dynamo-cure : exercices – manipulations / réflexes / fluides,
  • relatio-cure : idées.

Votre praticien vous expliquera ce que signifie chaque technique et comment il se sert de l’une ou l’autre des méthodes naturelles de santé. Vous pourrez en échanger avec lui.

Si le clavier thérapeutique de la Naturopathie couvre réellement plus de 200 « techniques naturelles de soins » dans le but de contribuer au maintien et/ou au rétablissement de la santé, chacune de ces méthodes de santé relève cependant de la conception « vitaliste – humoriste » qui engendra tant de débats et de conflits dans la science médicale naissante du 19ème siècle et qui reste encore aujourd’hui un sujet de controverses, du fait qu’aucune systématisation n’est possible pour « évaluer » le bien-fondé et l’efficacité de ces soins naturopathiques !

Le naturopathe

Le praticien

Avec son patient, le « Naturopathe – Praticien » :

  • établit une « relation d’aide »,
    • dans le plus grand respect de la personne et de la Vie qui l’habite,
  • effectue un « bilan de santé naturopathique »,
    • dans la globalité fonctionnelle de l’individu,
  • détermine la constitution, le terrain, la diathèse, les modes réactionnels,…
    • pour faire intervenir les mécanismes les mieux adaptés,
  • observe les capacités des forces d’auto-guérison,
    • pour stimuler les processus d’élimination et de régénération,
  • met en œuvre les principes de l’hygiène vitale :
    • cures naturopathiques : désintoxication, revitalisation, stabilisation
    • évaluation et réforme alimentaire,
    • conseils en soins du corps : exercices physiques et respiratoires,
    • développement de la conscience corporelle,
  • utilise des méthodes manuelles de détente et des techniques de relaxation,
  • contribue à la bonne circulation des humeurs : sang et lymphe,
  • active et harmonise les fonctions vitales et le psychisme
  • fait circuler les énergies de l’individu en rapport avec son environnement,
  • favorise l’équilibre des fonctions psycho-émotionnelles,
  • accompagne son patient dans son évolution.

Sa pratique

Information / Mise en garde :

Homme ou femme, le « Praticien Naturopathe » a été formé dans une école française ou étrangère dont le cursus doit être validé par un organisme professionnel national pour apporter un maximum de garanties au patient. C’est pourquoi certaines « Complémentaires de Santé » acceptent de prendre en charge des prestations effectuées par des naturopathes agréés.

Trop de thérapeutes (ou soit disant tels) revendiquent la qualité de « naturopathe » après avoir suivi quelques week-ends d’initiation pour une ou deux technique(s)… naturopathique(s), sans avoir la formation de base et les compétences nécessaires pour contribuer à votre santé !

Par conséquent, il est important que vous puissiez vérifier le niveau de compétences ainsi que les preuves d’une formation sérieuse du praticien.

Pour ce faire, vous pouvez solliciter le praticien afin de constater son enregistrement (carte avec un numéro professionnel) auprès l’organisme professionnel OMNES et/ou son agrément au « Registre des Naturopathes de France » (RNF) ou encore de contrôler ces mêmes mentions inscrites sur l’entête de son papier de prescriptions/conseils (équivalant de l’ordonnance du médecin conventionnel).

Présentation :

Le cadre de travail du « Praticien Naturopathe » doit être propre, sain et bien documenté. Généralement, le montant de ses honoraires y est affiché ainsi que la mention éventuelle de son appartenance à un Centre de Gestion, preuve de son enregistrement fiscal.

Le « Praticien Naturopathe » aura une présentation sobre et correcte : avant d’aborder la première consultation, il vous expliquera sa démarche et sa façon de procéder pour le bilan et pour les soins.

Comme pour les autres professions de santé, le « Praticien Naturopathe » est tenu au « secret professionnel », de sorte que les informations enregistrées par lui ne pourront être divulguées, y compris à la famille ou à des tiers.

Enfin, le « Praticien Naturopathe » devra manifester à votre égard une grande écoute, de la compréhension et de la compassion, tout en restant respectueux des traitements médicaux en cours. Il sera aussi « pédagogue » pour vous expliquer le pourquoi et le comment de votre « constitution », de vos « fonctions vitales », de votre « degré métabolique » (assimilation/ élimination), des vos surcharges et/ou de vos carences, etc. Logiquement, vous pourrez l’interroger (sur les questions que vous vous posez) au sujet de sa pratique et de son art.

La consultation

Le plus souvent, le « Praticien Naturopathe » ne consulte que sur « rendez-vous » !

A noter : 

Sa consultation peut durer de 30 à 90 minutes (et parfois plus). Ses soins (techniques naturelles) sont très variables d’un praticien à l’autre et peuvent faire l’objet de séances particulières.

De même, ses « honoraires » sont également variables d’un praticien et d’un soin à l’autre : ils sont généralement affichés en salle d’attente ou doivent être annoncés avant la consultation.

  • Etant donné le caractère non-médical des actes (consultation et/ou soins) effectués par le Praticien-Naturopathe, ses prestations (ou honoraires) sont entièrement assujetties à la T.V.A. sur les services (+ 19,6%). Par conséquent, son tarif sera toujours indiqué « toutes taxes comprises » (TTC).
  • Sur votre demande, le Praticien-Naturopathe pourra vous fournir un justificatif de votre paiement de ses honoraires.
  • Etant donné que, désormais, certaines « complémentaires Santé » prennent éventuellement en charge tout ou partie des prestations justifiées par le Naturopathe diplômé et enregistré (selon les Caisses), le Praticien vous délivrera une prescription à entête, justifiant de sa formation (titres ou diplômes) et de son affiliation professionnelle (FENAHMAN et/ou OMNES).

Après vous avoir expliqué sa démarche au service de votre santé, le praticien procède à un « bilan naturopathique » comprenant des « méthodes réflexogènes » (examen d’iris, prise de pouls, bilan énergétique, etc.) ainsi qu’un interrogatoire et un examen physique si besoin.

Votre mode de vie, cadre de vie, activités (travail, loisirs, sports), habitudes alimentaires, comportement psychologique, vie affective, etc., seront pris en compte par le « Praticien Naturopathe » qui cherchera à comprendre le sens du « mal-être » éventuel que vous vivez, pour aller vers un « mieux-être » auquel vous aspirez… naturellement !

Dès la première consultation, il pourra effectuer des soins avant de vous prodiguer ses conseils d’« hygiène vitale » et sa prescription de « compléments nutritionnels ».