Origine de l’ostéopathie

Nul homme ou femme ne peut vous l’expliquer mieux qu’en disant qu’il s’agit d’un système d’agencement harmonieux de la machine humaine dans son ensemble, en gardant ouvertes toutes les communications avec le cerveau et en libérant tous les blocages dans la circulation du sang en provenance du coeur, ainsi que des autres fluides. Les systèmes sensitif, moteur et nutritif doivent tous travailler à l’unisson ; quand il est question de santé, il n’y a pas de plus ou moins, pas plus que le chiffre quatre ne peut être contenu deux fois dans le chiffre trois. Quand toutes les parties du corps sont dans leur état normal, vous avez la santé.Andrew Taylor STILL

L’ostéopathie a été fondée par Andrew Taylor Still, né en 1828 en Virginie. Son père, pasteur méthodiste, est envoyé dans une petite ville reculée du Missouri où il pratique en dehors de son sacerdose la médecine de l’époque. Dès son plus jeune âge, il assiste son père dans sa pratique médicale et aux travaux de la ferme. Il grandit parmi les pionniers de l’ouest américain, au contact de la nature sauvage. Andrew devient « médecin » par expérience, en suivant son père, à une époque où les remèdes sont aussi destructeurs que salvateurs. Il pratique aussi la chirurgie en dissécant des cadavres d’indiens.

1849, à 21 ans, il épouse Niary M. Vaugh et s’installe dans la région de Mâcon dans le Missouri où il mène une vie de fermier.

Pendant la guerre de sécession, il sert comme major dans l’armée de l’Union et s’initie à la médecine et à la chirurgie.

1864, Andrew Taylor Still assiste impuissant, malgré la médecine de l’époque, à la mort de trois de ses enfants dans une terrible épidémie de méningite cérébro-spinale. Il est alors persuadé que la médecine se trompe, il faut chercher les symptômes des maladies avant leur apparition. Il s’oriente donc vers une écoute différente de ses patients, Dieu ayant donné à l’homme les moyens de s’auto guérir. Ses recherches l’amène à énoncer l’axiome fondamental de l’ostéopathie : « La structure gouverne la fonction ». A.T.Still fut l’un des premiers à comprendre les relations entre l’équilibre fonctionnel de l’ensemble des structures du corps et la notion de santé.

En 1874, Andrew Taylor STILL rompit avec la médecine traditionnelle de son époque et donna naissance à l’ostéopathie.

Il structura une nouvelle approche du maintien de l’état de santé qui considère l’homme dans son environnement, son hygiène de vie et son équilibre interne.

  • En 1892 il fonde le premier centre de soins et d’enseignement de l’ostéopathie « the American School of Osteopathy » à Kirksville, au Missouri. Il meurt en 1917.
  • En 1918 John Martin Littlejohn, ancien élève de A.T.Still crée la British School of Osteopathy à Londres (GB).
  • En 1913 en France, les Docteurs Mouttin et Mann puis plus tard ceux du Docteur Lavezzari essaient de faire connaitre l’ostéopathie.
  • En 1950 Monsieur Paul Geny qui fonde l’Ecole Française d’Ostéopathie et l’ostéopathie connaît sa première expansion en Europe. Suite à diverses pressions P.Geny est contraint de s’expatrier en Grande Bretagne. Il y crée avec J.Wernham (élève de Littlejohn) l’Ecole Européenne d’Ostéopathie.
  • Entre 1950 et 1960 apparaissent le Syndicat National des Ostéopathes avec Paul geny et Louis Tourneville, l’Association Ostéopathique Internationale (AOI) qui font venir des enseignants tel que Thomas DUMMER et Denis BROOKES puis Messieurs Harold MAGOUN, Thomas SCHOOLEY et Madame Viola FRYMAN.

Principes de l’ostéopathie

L’état de santé est l’état de complet bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité (confère OMS).

Pour l’ostéopathe, l ‘état de santé peut être modifié lorsqu’une altération des tissus du corps humain entraîne une perte de mobilité, motilité ou compliance affectant les structures locomotrices, crânio-faciales, viscérales ou vasculo-nerveuses.

L’hypothèse de base est que toute perturbation « mécanique » du corps (altération de la mobilité des articulations) entraîne des répercussions sur le fonctionnement global du corps, allant de douleurs localisées, articulaires, jusqu’à des migraines.

Les principes-clés d’Andrew Taylor Still :

  • La structure gouverne la fonction
    Là où la structure est normale et harmonieuse, la maladie ne peut se développer. La perfection de chaque fonction est liée à la perfection de la structure qui la supporte, chaque partie du corps étant interdépendante des autres parties.
  • L’homéostasie
    Le corps possède la capacité de maintenir la stabilité de ses constantes physiologiques et contient tout pour s’autoréguler et se maintenir en bonne santé.
  • La règle de l’artère est absolue
    Là où la circulation sanguine s’effectue normalement, la maladie ne peut se développer. Notre sang transporte tous les éléments nécessaires pour assurer l’immunité naturelle et lutter contre la maladie.

Le Docteur STILL affirme l’unité et l’interdépendance de toutes les parties du corps, mais aussi l’unité du corps et de l’esprit.

Champs d’application

  • Système orthopédique
    Entorses, tendinites, douleurs articulaires, pubalgies, cervicalgies, dorsalgies, lombalgies, lumbagos, costalgies, douleurs coccygiennes et toutes douleurs à la suite d’un traumatisme important (sportif, accident de la circulation etc, …).
  • Système neurologique
    Sciatiques, cruralgies, névralgies cervico-brachiales, névralgies faciales, neuropathies diverses, etc, …
  • Système neurovégétatif
    Stress, angoisse, anxiété, états dépressifs, spasmophilie, irritabilité, oppression, troubles du sommeil, etc, …
  • Système circulatoire
    Troubles circulatoires des membres inférieurs et supérieurs, congestions veineuses, hémorroïdes, oedèmes, palpitations, certaines hypertensions artérielles, tachycardie, suivi après chirurgie cardio-vasculaire, etc, …
  • Systèmes ORL et pulmonaire
    Rhinites, sinusites chroniques, pathologies asthmatiformes, déséquilibres, vertiges, céphalées, migraines, acouphènes, troubles de la déglutition, etc, …

Cette liste n’est pas exhaustive.

Différences de concept

Concept ostéopathique et médical

En 1874, A. T. Still a posé les bases du concept ostéopathique, repris par des générations d’ostéopathes américains, anglais, français, qui s’étend aujourd’hui à l’Europe et à presque tous les pays du monde.

Les ostéopathes s’intéressent à l’état de fonctionnement des différentes structures du corps du patient. Dans sa prise en charge ostéopathique, ce dernier est pris en tant que référence par rapport à lui-même. Ils évaluent :

  • Les macro et les micro mobilités de toutes les articulations du corps : membres, colonne vertébrale, bassin, thorax, crânio-facial
  • La capacité de glissement, d’adaptation aux contraintes des organes ( exemple : celle des viscères à la respiration)
  • L’élasticité, la compliance des tissus du corps et leurs influences sur le vasculonerveux.
  • La motilité, la régulation des rythmes corporels.

L’étiologie des perturbations du fonctionnement de ces différentes structures prend en compte l’histoire du patient depuis sa naissance et comptabilise les affects traumatiques, psychiques, infectieux ainsi que son environnement professionnel, social, familial et personnel.

Le diagnostic ostéopathique va chercher à identifier de façon spécifique les dysfonctions des structures du corps du patient et leur appliquer un traitement adapté et individualisé.

Le but de ce traitement est de permettre au patient de recouvrer sa capacité d’adaptation non douloureuse aux contraintes mécaniques, sa capacité immunitaire ( celle des muqueuses),
sa capacité physique et psychologique à gérer sans somatisation son environnement social, professionnel, familial et personnel. Pour les ostéopathes, la symptomatologie présentée par le patient est prise en compte :

  • Pour déceler les cas qui ne sont pas redevables de l’ostéopathie (diagnostic différentiel d’urgence ou diagnostic spécialisé),
  • Comme l’un des critères de référence de réussite de la démarche ostéopathique (arrêt des symptômes), alors que la médecine allopathique va s’intéresser à la symptomatologie pour diagnostiquer une pathologie définie qui bénéficiera d’un traitement standardisé, référencé : médical, chirurgical…

Le cadre nosologique permet au médecin de diagnostiquer chez un patient une pathologie et y appliquer son traitement référencé (médical , chirurgical ou kinésithérapique…).

La prise en compte des altérations des tissus du corps d’un patient permet à l’ostéopathe de diagnostiquer des restrictions de mobilité, motilité ou compliance et de lui prodiguer un traitement individualisé.

Concept ostéopathique et kinésithérapie

La kinésithérapie fait partie de l’arsenal thérapeutique de la médecine classique. Elle s’exprime d’après le concept symptomatique donc médical. Le masseur kinésithérapeute exerce ses compétences sous prescription médicale. Certains aspects rééducatifs restent un outil indispensable de réhabilitation des fonctions et peuvent être un adjuvant au traitement ostéopathique.

Consultation type

  1. Accueillir, écouter la plainte : cela nécessite une approche psychologique suffisante
    Analyse sémiologique et diagnostic : cela nécessite la connaissance sémiologique
  2. Inspection et palpation : cela nécessite l’apprentissage clinique médical et ostéopathique
  3. Tests ostéopathiques
  4. Prescription d’examens complémentaires pour affiner le diagnostic médical et ostéopathique : cela nécessite la connaissance de la radiologie et des examens de laboratoire.
  5. A ce moment, l’ostéopathe, en tant que thérapeute de premier rang, a plusieurs choix :
    1. Évacuation pour urgences
    2. Réorientation thérapeutique pour traitement médicochirurgical (hypothyroïdie, rupture de ligament croisé…)
    3. Traitement ostéopathique
  6. Après son traitement ostéopathique, le praticien doit avoir une prise en charge thérapeutique globale. Il a la possibilité de prescrire éventuellement des soins par un auxiliaire de santé (kinésithérapie, podologie…), mais aussi de demander un traitement médical contigu à son traitement ostéopathique.

Choisir son ostéopathe

  • Assurez vous que le praticien exerce l’ostéopathie de façon exclusive. C’est la garantie d’une ostéopathie de qualité tant dans le diagnostic que dans la proposition du traitement
  • Privilégiez les ostéopathes membres d’une association socio professionnelle ou enseignant dans une école d’ostéopathie agréée par le Ministère de la Santé. C’est la garantie de professionnels investis
  • La qualité du soin est liée à l’écoute particulière de votre ostéopathe. Cette écoute demande une prise en charge spécifique reconnaissable à la douceur de ses gestes.
  • Une partie de l’Art ostéopathique réside dans la prévention. Une réelle attention portant sur l’hygiène de vie, sur les explications du traitement ostéopathique doivent vous être donné.
  • Pour garantir une parfaite maitrise des traitemenst proposés, votre ostéopathe se doit de réaliseer une formation continue en ostéopathie.

Être ostéopathe

Etre ostéopathe, c’est détenir une connaissance et une compétence gestuelle adéquate et sécurisante, afin d’assurer la sécurité de ses patients.

Autrement dit, c’est être un praticien de premier rang de consultation. De par son originalité et sa spécificité, l’ostéopathie ne peut être prescrite, sous peine de perdre son efficacité en rentrant dans un concept sectoriel et symptomatique de maladie qui n’est pas le sien. (le médecin ne peut prescrire ce qu’il n’a pas appréhendé lors de ses études, dans un concept différent du sien).

Le recours à des techniques tirées du patrimoine ostéopathique, mais appliquées dans le concept du traitement classique d’une pathologie n’a pas de sens. Elle nécessite d’être exercée par des praticiens à très haut niveau de formation (bac+5), responsables, capables en première intention d’assurer la sécurité du patient et le réorientant si nécessaire vers un médecin.

L’ostéopathe a un rôle important à jouer dans la prévention. Cet aspect ne peut être ignoré tant sur le plan de la sauvegarde de la santé que sur le plan économique. L’ostéopathie diffère de la pensée médicale car son concept de l’étiologie, de la pathologie et du traitement est différent. L’ostéopathie se situe encore plus loin de la kinésithérapie qui n’a ni concept de pathologie, ni d’étiologie, ni de diagnostic propre (si ce n’est celui que la médecine lui donne ou ordonne). Cependant certaines techniques peuvent apparaître ressemblantes.

Ostéopathie et l’enfant

L’enfant, c’est un adulte en devenir. Voilà semble-t-il une évidence… Ses potentialités sont là, présentes, ne demandant qu’à s’éveiller, grâce à la stimulation de son environnement et à la maturation de ses fonctions. Mais lorsque des contraintes, notamment crâniennes sont présentes, ces potentialités ont parfois du mal à s’actualiser. Certes,

  • le système corporel montre d’étonnantes facultés d’adaptation et de compensation ;
  • grâce à elles, il atteindra le plus souvent, même si c’est avec quelque retard, la compétence requise.

Mais adaptation et compensation ne valent jamais le mécanisme direct :

  • il faut plus de temps,
  • cela mobilise plus d’énergie
  • le résultat n’est souvent pas aussi excellent qu’il pourrait l’être…

Lorsqu’on a la chance d’intervenir suffisamment tôt, on permet au système corporel de reprendre sa voie originelle et d’acquérir la ou les compétences plus facilement et plus complètement.

site de Pierre Tricot : http://osteo-enfant.fr

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FAQ

  • Quelle est la frontière entre la médecine et l’ostéopathie ?

    Il est très important de souligner que le médecin et l’ostéopathe ne sont pas des concurrents.

    • Le médecin pose un diagnostic médical; pour cela, il a étudié la sémiologie de façon médicale.
    • L’ostéopathe pose un diagnostic d’exclusion pour pouvoir diriger, si besoin est, le patient vers le médecin; pour cela, il a étudié la sémiologie de façon ostéopathique. L’ostéopathe pose ensuite un diagnostic ostéopathique et traitera son patient.
    • Le médecin et l’ostéopathe interviennent à des moments différents de la maladie.
    • L’ostéopathe a un rôle majeur dans la prévention: il traite de nombreuses affections avant qu’elles ne deviennent irréversibles, il prépare le patient avant de subir certaines interventions, il traite certaines affections dont les médecins ne s’occupent pas, etc.
    • Le médecin traite l’irréversible, propose des médicaments, pratique les interventions chirurgicales, etc.

    Le médecin et l’ostéopathe sont indépendants l’un par rapport à l’autre mais de plus en plus, ils travaillent main dans la main à la guérison du patient.

  • L’ostéopathie suffit-elle pour traiter tous les cas ?

    Non. L’ostéopathie est un élément au sein d’un groupe de thérapeutes. En aucun cas, elle ne remplacera le dentiste, le chirurgien, le médecin ou le psychiatre. L’ostéopathe DO compétent se doit de connaître ses limites et doit orienter son patient vers une autre thérapie si nécessaire.

  • Existe-t-il des ostéopathes crâniens, des ostéopathes viscéraux, des ostéopathes fascias, etc. ?

    Non. L’ostéopathie est une et globale.
    Un ostéopathe DO se doit de maîtriser autant le travail des fasciae, la mobilisation des os du crâne et le traitement des viscères. Ensuite, comme tout un chacun, il peut se spécialiser non pas dans une technique, mais dans une orientation thérapeutique comme les sportifs, les enfants, les femmes enceintes, etc.

  • Qu’est-ce que l’ostéopathie crânienne ?

    W. G. Sutherland a découvert des mouvements intrinsèques aux membranes crâniennes qui justifient de la micro-mobilité des os du crâne. La biomécanique des centaines d’articulations du crâne ont un sens. Les conséquences sur les organes des sens, les nerfs crâniens, les différentes parties du cerveau sont évidentes. En ce sens, le travail crânien sur les bébés et les enfants dont les os du crâne sont en cours d’organisation doit être prioritaire. Mais l’ostéopathie crânienne n’a de sens que comprise dans toutes les familles des méthodologies thérapeutiques de l’ostéopathie.
  • L’ostéopathie peut-elle aider la gestion du stress ?

    Oui. Le stress est une manifestation d’un déséquilibre neuro-hormonal. L’ostéopathe peut normaliser (c’est-à-dire inhiber ou stimuler) le système nerveux sympathique et équilibrer les chaînes hormonales. Dès lors, les situations d’angoisse, de panique, d’agressivité et/ou de dépression, par exemple, s’en trouveront améliorées voire même supprimées car le corps du patient deviendra apte à absorber et à gérer les causes de cet état.

  • L’ostéopathie traite-t-elle des problèmes viscéraux ?

    Oui. Par exemple, la péricarde est une membrane qui entoure le cœur et sert à le supporter et le maintenir en place pendant ses battements. Ce péricarde s’attache sur les vertèbres cervicales, dorsales, le sternum, l’œsophage et le diaphragme thoracique. L’ostéopathe DO prendra donc soin de traiter en premier le ou les points de fixation qui sont en situation de lésion pour ensuite normaliser la tension du péricarde et lui permettre de retrouver un rôle équilibré. « La structure gouverne la fonction ». Il en est de même pour tous les viscères.

  • L’ostéopathie peut-elle traiter les enfants ?

    Oui. Dès l’accouchement, et surtout dans les premiers mois de la vie, l’ostéopathe DO guidera la croissance des os, l’agencement des viscères, l’agencement des articulations, etc. pour permettre un efficace fonctionnement futur. En effet, ce qui est aisé à traiter dans les premières années de la vie sera plus difficile à corriger plus tard.

  • L’ostéopathie peut-elle agir sur les sportifs ?

    Oui. En situation d’entretien pour normaliser un élément du corps et permettre son hyper exploitation, propre à la pratique du sport.

    Oui. En situation thérapeutique d’urgence pour remettre en place une subluxation articulaire, par exemple.

  • L’ostéopathie ne traite-t-elle pas que les os ?

    Non. Son nom d’origine américaine est un faux ami dans le langage français. Par exemple, le traitement d’une infection urinaire dépendra peut-être de la détorsion de ce viscère qui était peut-être tordu, car supporté par les os du bassin. La correction de la détorsion du bassin et le traitement des ligaments qui attachent la vessie au bassin peut suffire à la traiter.

  • Pourquoi dit-on que l’ostéopathie est une science et un art ?

    Une science parce qu’elle repose sur des connaissances très approfondies de l’anatomie, de la physiologie, de la biomécanique et de la sémiologie.

    Un art parce que l’ostéopathe DO devra sentir (dans le langage ostéopathique, on dit écouter) avec ses mains toutes les réponses aux tests diagnostiques. Il devra interpréter les tensions avant de les normaliser.Son travail thérapeutique manuel devra en permanence équilibrer la quantité et la qualité de son geste pour plus d’efficacité.

  • Qu’est-ce que l’ostéopathie ?

    C’est une médecine ou plutôt un art et une science de traitement manuel qui a pour but de remettre les os, les muscles, les organes, les viscères, les glandes, etc. en situation d’équilibre donc de liberté pour pouvoir mieux fonctionner.

    A.T. Still, le fondateur de l’ostéopathie, disait « La structure gouverne la fonction ». Cela veut dire que quand un élément du corps est libre de bouger, il fonctionne correctement.

  • Est-ce que c’est remboursé ?

    A l’heure actuelle la sécurité sociale ne prend pas en charge les soins d’ostéopathie, cependant certaines mutuelles acceptent de rembourser tout ou partie des soins.

  • Est-ce que c’est différent de la kinésithérapie ?

    La kinésithérapie utilise des techniques visant à soulager une douleur ou améliorer une fonction c’est un traitement d’effet.
    L’ostéopathie a une vision globale du corps, de ses blocages et de ses déséquilibres.
    Elle recherche et tente de soigner la cause des désordres présentés par un patient.

  • Est-ce que vous faites craquer?

    Les nouvelles techniques ostéopathiques ne nécessitent pas de manipulations violentes.